Les trois syndicats FGTB, CSC et CGSLB ont appelé à une grève nationale le 13 février, tant dans le secteur privé que public.
Selon notre analyse, cette action vise principalement à accroître la pression sur les interlocuteurs du dialogue social dans le secteur privé et implique principalement le secteur public pour maximiser l’impact de cette action.
Cependant, le personnel des chemins de fer a vu son statut diminuer d’année en année et se sent souvent ignoré dans des plaintes spécifiques telles que des pénuries dramatiques de personnel et des problèmes de sécurité. Par conséquent, de nombreux agents ne ressentent pas le besoin de participer à une action avec un ensemble d’exigences allant au-delà des problèmes spécifiques du secteur ferroviaire en général et de leur propre catégorie professionnelle en particulier.
Néanmoins, le SIC croit sincèrement à la solidarité entre les secteurs. Après tout, il existe une interaction entre le salaire et les conditions de travail dans les secteurs privé et public, une amélioration dans un secteur pouvant servir de levier pour forcer une amélioration dans l’autre secteur également. Dans ce cadre, le Comité Directeur du SIC a décidé d’exprimer son soutien à cette action. Les membres qui souhaitent participer et qui ont exprimé une intention de grève dans le cadre du service minimum sont couverts réglementairement par les préavis déposés par les autres organisations syndicales.
Pour l’avenir, nous espérons qu’une mobilisation massive pourra être réalisée au-delà des frontières syndicales pour contrer les attaques incessantes du statut des cheminots et des plans d’économies imposés par les Chemins de fer belges.