Des discussions sont en cours avec les OR concernant la réévaluation de la profession de conducteur de train. Ces négociations sont plus lentes que prévu. En effet, les propositions formulées ne tiennent actuellement pas compte des attentes en matière de revalorisation et n’envisagent que vaguement l’amélioration de l’humanisation du travail. En conséquence, le mécontentement est palpable et appelle à durcir l’action.
Mais bien que ce ressenti soit compréhensible, agir sous l’emprise des émotions peut être regrettable, car, à ce stade, l’intransigeance ne mènera en aucun cas à des résultats plus rapides et meilleurs. Aussi, nous sommes convaincus que l’échec d’actions isolées risque de mettre à mal le succès d’une démarche globale future.
Nous sommes d’avis qu’aucun syndicat isolé ne peut livrer ce combat, et que seul un large front commun, en ce compris les groupements de conducteurs, tel le BTD (Belgian Train Driver), peut conduire à une réévaluation approfondie. En outre, il est inconcevable que les différences idéologico politiques des structures syndicales fédérales mettent à mal la bonne collaboration existant déjà entre les militants locaux.
Nous invitons donc toutes les organisations à se mettre autour de la table pour travailler ensemble à l’établissement d’une liste commune d’exigences ainsi qu’à y désigner les points non négociables. Cette liste constituera la base de nouvelles négociations et de la mise en œuvre d’un plan d’action commun.
L’OVS-SIC est-il endormi ou peu combatif ? Pas du tout ! Car s’il s’avère que les négociations restent stériles ou ne rencontrent pas les attentes d’une large majorité du personnel, l’OVS-SIC compte assumer ses responsabilités et faire preuve de l’inflexibilité nécessaire pour défendre leurs intérêts.
Une lettre motivée a été envoyée dans ce sens à notre P.D.G., Madame Dutordoir.